La petite mort(e) de Davy Mourier

Date de la première publication : 2016

Édition lue : Editions Delcourt, 2016

Genre : bande-dessinée, humoristique

Nombre de pages : 96 pages

A conseiller : à ceux qui aiment l’humour noir, à ceux qui ont déjà lu La petite mort et à ceux qui savent prendre du recul.

Public : jeune adulte et adulte.

Synopsis : La mort c’est une affaire sérieuse : on se transmet le travail de père en fils et l’apprentissage est long. Cependant, quand le Grand Tout décide que la prochaine mort serait une fille, rien ne va plus dans la famille Mort.

Raison de ce choix : J’avais vraiment apprécié, voire adoré avouons-le, la premier série avec la petite mort qui distille un humour noir comme je l’aime. Alors, quand j’ai vu qu’une nouvelle BD était sortie dans cet univers, je me suis jetée sur ce nouveau tome.

Avis : Très sincèrement, j’ai été déçue par ce tome. L’histoire est en mi-teinte pour moi et je trouve qu’on a perdu de l’humour noir qui caractérise la trilogie de la petite mort (qui est le grand-père de la petite morte) et qu’on glisse vers une dénonciation de la société contemporaine vis-à-vis des femmes notamment.

On suit donc le fils de la petite mort qui, au lieu d’avoir un garçon pour l’accompagner, va se retrouver une fille… et c’est bien connu, une fille ne peux pas faucher. Cependant, c’est le Grand Tout qui en a décidé ainsi donc il va falloir faire avec.

On retrouve un peu le même schéma que pour les autres tomes mais j’ai beaucoup moins ri. Je trouve que l’ensemble est beaucoup plus sombre et ne se prête pas réellement à des blagues. Je me suis retrouvée gênée avec plusieurs scènes notamment celles avec le tueur en série et la dernière scène. J’ai compris ce que voulait dénoncer l’auteur mais je n’ai pas accroché à sa manière de faire : trop violent, sans assez de prise de recul possible.

Niveau personnage, il m’est assez difficile de me prononcer. J’ai détesté d’emblée le père, mais je ne pense pas que quelqu’un puisse réellement l’apprécier, et j’aurai aimé qu’il change au long de l’histoire… mais on ne peut pas le résonner. La mère a une volonté forte qu’elle transmet un peu à sa fille qui souhaite rendre son père fière. On se retrouve assez vite dans une histoire de famille assez oppressante.

Finalement : Un tome qui m’a déçue par rapport au cycle précédent. Je trouve qu’on y perd en humour noir pour aller vers une satire. Au final, j’ai très peu souri et je suis sortie de ma lecture un peu troublée par cette nouvelle histoire… à voir s’il y a une suite.

Mon impression : Pourquoi pas ?

Note : 12

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous envie de vous lancer dans cette suite ?