Avis rapide (43) : « Le Troisième testament » (4 tomes et intégrale) de Xavier Dorison et Alex Alice

Bonjour à toutes et à tous !

Aujourd’hui, je reviens avec la chronique d’une série de 4 tomes qui retracent l’aventure de Conrad de Marbourg et d’Elisabeth d’Elsenor à la recherche du Troisième testament.

Avis rapide (43) : « Le Troisième testament » (4 tomes et intégrale) de Xavier Dorison et Alex Alice

Le résumé contient tout ce qui peut me plaire : une aventure, un mystère, des Templiers, un manuscrit secret, des combats, la période médiévale… Bref, je devrais ressortir de cette lecture enchantée mais c’est plutôt un sentiment mitigé qui domine avec une balance plutôt négative.

Ce que j’ai le plus apprécié, c’est sans nul doute les dessins très réaliste un peu « à l’ancienne », malgré un côté un peu trop sexy (sexiste ?) des personnages féminins et notamment de l’héroïne, Elisabeth. Cependant, ce n’est pas nécessairement rédhibitoire et je pense avoir vu bien pire.

C’est plutôt l’histoire qui m’a laissé un peu sans voix. Pour ceux qui lisent régulièrement mes chroniques, ils ont du déjà voir que certaines fois je suis déçue d’un livre parce que la résolution finale n’est pas à la hauteur de mes attentes et du scénario. C’est pleinement le cas ici. L’histoire monte crescendo et petit à petit on découvre l’ampleur des personnes concernés par ce Troisième testament… et puis, ça tombe un peu à l’eau. J’ai été tenue en haleine durant pas mal de temps malgré les creux et à la fin, je n’ai pas du tout accrochée (d’autant que je ne suis pas sûre d’avoir tout bien compris, je l’avoue) et j’ai été déçue.

Concernant les personnages, on ne peut pas dire que je me suis identifiée à eux mais j’ai apprécié leur caractère bien défini. Jamais trop dans la caricature, les auteurs ont réussi à poser les bases de plusieurs personnages, principaux et secondaires, assez bien équilibrés qui apportent à l’histoire.

Enfin, à propos du fond historique, je suis mal placée pour critiquer puisque ce n’est pas ma période de prédilection. Cependant, ce n’est pas un frein pour celle ou celui qui voudrait se lancer dans l’aventure : nul besoin de connaître l’histoire du XIIIe siècle par cœur ou encore celle de la religion. Les vagues souvenirs du collège devraient suffire.

 

 

 

 

 

 

 

 

En bref, une série dont les dessins sont travaillés et appréciables mais qui ne m’a pas convaincu au niveau de la résolution de l’histoire.