Le dernier paradis, tome 1 : le dernier paradis de Michel Jeury

CouvertureLe dernier paradis, tome 1 : le dernier paradis de Michel Jeury

Date de la première publication : 1985

Édition lue : Éditions Bragelonne, 2013

Genre : Science-fiction

Poids : 1,15 Mo

A conseiller : à ceux qui aiment la science-fiction à l’ancienne, à ceux qui ne se posent pas trop de question sur la volonté des personnages et ceux qui aiment faire des analogies avec le monde contemporain.

Public : adulte

Synopsis : Suite à la nécessité de laisser la Terre se « renouveler », certains humains sont partis dans les étoiles en laissant l’autre partie de l’humanité sous des dômes protecteurs. Cette dernière attend avec impatience le retour de ceux qui ont été vers les étoiles et elle s’entraîne pour préparer leur retour et le renouveau de la Terre. Cependant, les installations ne sont pas éternelles et les paradis tombent peu à peu en panne. Comment vont réagir les Paradisiens qui sont devenus de grands enfants oisifs ?

 

Raison de ce choix : J’ai obtenu ce livre numérique lors d’une opération Bragelonne et comme il était estampillé « classic », je me suis laissée tenter.

 

Avis : Je n’ai pas du tout aimé cette lecture malgré mon grand intérêt au début du roman. On découvre à travers les actes de Lorek et de Ceylane, un des paradis où les habitants ne font que jouer toute la journée afin de préparer le retour des hommes partis dans les étoiles. Sauf que ces jeux ont perdu leur vertu et que personne ne se souvient plus qu’ils ont pour but de les aider à rebâtir une nouvelle Terre. Ce ne sont plus que des jeux… et même la mort n’est plus qu’un concept abstrait. Alors lorsque les problèmes de maintenance du dôme commencent à devenir critiques, les choses ne partent pas bien.

J’aime bien ce parti-pris d’une société qui a trop végétée et qui se divertit pour oublier qu’elle attend quelque chose qui ne vient pas et qu’elle trompe ainsi l’ennui. Elle a tellement attendue qu’elle a oublié une grande partie du pourquoi. Mais, plus j’avançais dans le roman, plus je me demandais où voulait en venir l’auteur. L’action est plus que présente puisqu’il y a de nombreuses scènes de bataille et la description du monde du dôme est toujours liée à un jeu ou à une action. Le style de Michel Jeury est fluide et prenante ; ce n’est pas le problème.

Mais à un moment, j’ai trouvé que tout tournait un peu en rond et que malgré les actions des personnages, l’intrigue n’avançait pas nécessairement. De plus, les personnages sont vraiment pâlots (même si c’est un peu le jeu puisque les personnages sont censés être de grands enfants oisifs) et caricaturaux. En plus, j’ai trouvé qu’ils étaient souvent en contradiction avec eux-mêmes notamment avec la prise de conscience de la mort.

Si bien qu’à la moitié du roman à peu près, je me suis lassée. Néanmoins, je l’ai lu jusqu’au bout d’une part parce que je finis toujours les romans que j’entame et d’autre part parce que j’aime bien savoir comment fini un livre. Et la fin n’a pas sauvé le reste du roman. Bref, ce fut une grande déception pour moi.

 

Finalement : Un premier tome dont je ne lirai pas la suite. Si le début était prometteur, je n’ai pas compris où voulait en venir l’auteur et même s’il y a de l’action, je me suis ennuyée avec des personnages trop caricaturaux.

Mon impression : Pas pour moi !

Note : 10

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? La question d’une oisiveté future vous tente-t-elle ?

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