La Favorite de Matthias Lehmann

Couverture La Favorite de Matthias Lehmann

Date de la première publication : 2015

Édition lue : Editions Actes Sud (BD), 2015

Genre : bande-dessinée, contemporaine, drame

Nombre de pages : 160 pages

A conseiller : ceux qui aiment les atmosphères lourdes, à ceux qui apprécient les dessins en noir et blanc bruts et à ceux qui recherchent de la psychologie.

Public : jeune adulte et adulte.

 

Synopsis : Constance est élevée à la dur et enfermée dans le manoir de ses grands-parents, car ses parents sont morts sans qu’elle n’en sache beaucoup plus. Elle sait qu’elle avait une tante Eléonore morte jeune et dont sa grand-mère ne cesse de louer les qualités. Dans cet environnement clos, Constance se construit un monde jusqu’à ce que sa grand-mère emploie une famille pour entretenir et garder la propriété.

 

Raison de ce choix : Je crois que je l’avais vu passer sur Livraddict. Le peu du résumé m’a donné envie de sauter sur cette bande-dessinée.

 

Avis : Je ne sais pas trop comment qualifier ma lecture. Je ne sais pas si j’ai aimé ou pas et je n’arrive pas à me situer par rapport à l’histoire. Dès les premières pages, j’ai été prise par une certaine réticence : j’ai sentie une atmosphère dure, violente et cruelle qui m’a marquée dès le départ et qui m’a mis dans une position de recul par rapport à l’histoire qui allait se dérouler. Je pense que c’est cette position de départ qui ne m’a pas permis de me placer correctement par rapport à cette BD.

On suit le quotidienne de Constance, enfant qui est élevée par ses grands-parents, et notamment sa grand-mère, dans un manoir. Elle n’a pas le droit de sortir au-delà des murs de la propriété et elle s’est créée un monde à elle avec une imagination débordante. Mais, un jour, une famille s’installe dans la maison du gardien qui était jusque inoccupée.

On découvre dès lors le secret de Constance, puisqu’on se construit aussi par rapport aux autres, et l’histoire s’enfonce un peu plus dans la psychologie et les secrets se font jour les uns après les autres. On en apprend un peu plus sur le huit clos entre Constance et ses grands-parents jusqu’à la résolution finale qui m’a totalement surprise.

Le dessin est exclusivement en noir et blanc et très brut. Quelques fois les formes se font monstrueuses et ajoutent à cette atmosphère oppressante dont j’ai parlé avant. Ce n’est pas un style que j’apprécie, donc très clairement je suis passée outre mais ça a été très difficile et j’ai failli arrêter plusieurs fois.

Quant aux personnages, même s’ils sont bien définis et ont une psychologie très poussée, je ne me suis pas accrochée à eux, si ce n’est peut-être Pépère dont l’indolence et son histoire en font un personnage touchant. En fait, la violence réelle et sous-entendue entre les personnages m’ont empêché de m’identifier à eux.

 

Finalement : Une BD qui peut dérouter par son histoire et ses dessins. Cependant, l’histoire est captivante et le dénouement final surprenant. J’ai trouvé l’atmosphère très dure, violente et cruelle si bien que je n’ai peut-être autant apprécié cette BD qu’elle le mérite.

Mon impression : Intéressant

Note : 13

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous envie de connaître le secret que renferme ce manoir ?

N'hésitez pas à laisser votre avis

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑